l'origine du lycée Raspail
se trouve l'École Pratique de Commerce et d'Industrie de Saint-Ouen, dans la proche banlieue parisienne, dont la création fut envisagée dès 1922, grâce aux efforts d'Alexandre Bachelet, sénateur-maire de Saint-Ouen.

e 1er octobre 1928 eut lieu la
première rentrée scolaire.
L'établissement, prévu pour une capacité d'accueil de huit à neuf cents élèves, comprenait :
- Une École Pratique de commerce,

- Une École Pratique d'Industrie,

- Une Section Préparatoire aux Arts ..et Métiers,

- Une Section Spéciale tournée vers ..les études .. professionnelles.

oujours sous l'impulsion
d'Alexandre Bachelet, l'École Pratique devint, à partir du 1er octobre 1930, « l'École Nationale Professionnelle de Saint-Ouen ».

Pendant la deuxième guerre mondiale, lors du bombardement du 2 Août 1944, les locaux de l'École furent détruits et l'administration décida alors de transférer provisoirement, l'établissement au 233, boulevard Raspail à Paris, dans un bâtiment construit pour abriter des expositions d'oeuvres d'art et déserté après de nombreux problèmes financiers.



n 1948, en hommage à celui qui
était considéré comme le fondateur de l'École, le Conseil d'Administration proposa d'attribuer à l'établissement la dénomination « École Alexandre Bachelet », nom qui sera conservé jusqu'en 1960, date à laquelle les E.N.P. devinrent « Lycées Techniques d'État ». Lors du Conseil des Professeurs du 12 octobre 1960, le Directeur fit remarquer qu'il serait nécessaire de fixer la dénomination de l'établissement :

« L'appellation 'Alexandre Bachelet' n'est plus valable car un autre établissement scolaire devrait être réouvert à Saint-Ouen »

« Lycée Raspail - Lycée Technique d'État » fut proposé et adopté à l'unanimité.

Dès l'installation du lycée boulevard Raspail, de nombreux projets de rénovation sur place ou reconstruction sur un autre site virent le jour : tous échouèrent pour des raisons diverses.

Après la loi sur la décentralisation, le Conseil Régional de l'Ile de France décida en 1987 de reconstruire le lycée Raspail au 5 bis, avenue Maurice d'Ocagne, site qui accueillait déjà d'autres équipements scolaire et sportif, sur un terrain appartenant à la Ville de Paris.
C'est Roger Taillibert, membre de l'Institut, qui remporta le concours de concepteur organisé par la Direction de l'Architecture de la Ville de Paris, mandatée par la Région Ile de France. Les travaux débutèrent en avril 1994 pour s'achever en août 1995.

Le 21 décembre 1995 les élèves du lycée foulèrent pour la dernière fois le sol de la Piscine et les galeries du vieux bâtiment, partirent en vacances et au matin du 4 janvier 1996 découvrirent les locaux du nouveau Raspail.

Après une situation provisoire qui a duré plus de cinquante ans, une page de l'histoire du lycée était définitivement tournée.